tueurs en série de l'histoire Canadienne

Publié le par Mr Yahp...( a.k.a. of..(de) fraswa...)

tueurs en
série
de...l'histoire Canadienne!
 
Paul Bernardo et Karla Homolka, dits « Ken et Barbie »
 
Karla Homolka et Paul Bernardo
Karla Homolka et Paul Bernardo
 
Octobre 1987 : première rencontre à Toronto de Paul Bernardo et Karla  Homolka.
 
24 décembre 1990 : meurtre de Tammy, 15 ans, la sœur de Karla. L'adolescente a été droguée et violée par le couple avant de mourir, étouffée par ses vomissures.
 
juin 1991 : meurtre de Leslie Mahaffy, 15 ans. L'adolescente a été enlevée par Bernardo, violée à répétition et étranglée avec un fil électrique. Son corps fut débité en morceaux, coulé dans du béton et jeté au fond du lac Gibson.
 
29 juin 1991 : mariage de Paul Bernardo et Karla Homolka.
 
Avril 1992 : meurtre de Kristen French, 15 ans. Comme Leslie Mahaffy, Kristen French a été enlevée, droguée et violée à répétition avant d'être étranglée par Bernardo.

Le 15 juin 1991 Bernardo kidnappa Leslie Mahaffy, âgée de quatorze ans, qu'il viola et tua. Son corps démembré fut trouvé dans le lac Gibson près de Sainte Catherines en Ontario.
 
Le 16 avril 1992, avec l'aide de son épouse Karla Homolka, il kidnappa Kristen French sur le terrain de stationnemnt d'une église. Encore, Bernardo abusa d'elle et commit un meurtre. Plus tard, cette année-là, Bernardo commença à abuser Homolka qui le quitta en janvier 1993. En échange d'un plaidoyer de marchandage, qui déclencha une controverse dans le public, Homolka fut condamnée à douze années de prison.
 
En 1995, eut lieu le procès de Bernardo au cours duquel furent présentées des vidéos des viols, commis par eux. Pendant le procès, Bernardo a affirmé que les meurtres étaient accidentels, puis qu'Homolka les avait commis.
 
Le 1er septembre, Bernardo fut condamné à la prison à vie et déclaré dangereux.Bernardo et Homolka furent aussi responsables de la mort de Tammy, jeune sœur d'Homolka. Homolka voulait donner Tammy à Bernardo comme cadeau de Noël.
 
Pour y parvenir elle la drogua avec des boissons mélangées à de l'halcion, puis utilisa un tissu saturé d'halothane pour la rendre inconsciente. Tammy mourut de suffocations dans son vomi.
 
Bernardo commit aussi plusieurs viols dans la région de Scarborough, toujours en Ontario. Il est soupçonné d'autres meutres...
 
Karla Homolka,
 
 
 
aussi connue sous le nom de Karla Leanne Teale, (4 mai 1970 à Port Credit, Ontario )
 
Elle étudia à l'école secondaire Sir Winston Churchill à St. Catharines, Ontario, où elle emménagea lorsqu'elle était enfant. Après ses études secondaires, elle travailla dans une clinique vétérinaire et, en octobre 1987, elle rencontra Paul Bernardo à une convention de l'industrie animalière à Toronto.
Elle fut hospitalisée en 1993 suite aux mauvais traitements infligés par son mari.
 
La police découvrira peu après que Bernardo est le
 
« violeur de Scarborough »,
 
en analysant des échantillons de substances corporelles prélevées sur Bernardo vingt-six mois auparavant. Une expertise psychiatrique, conduite peu après que Homolka eut avoué le rôle du couple dans les meurtres des adolescentes French et Mahaffy, révèle un état psychique dégradé.
 
Après avoir collaboré avec les autorités dans la poursuite de Bernardo, et avoir purgé une peine de 12 ans pour homicide involontaire coupable, obtenue dans le cadre de son entente avec les autorités, elle fut libérée le 4 juillet 2005.
 
Sa responsabilité dans la mort de plusieurs jeunes filles (dont sa propre jeune sœur Tammy Homolka, droguée puis violée) tuées par Bernardo est avérée.
 
Pour cette raison, sa libération cause maintes inquiétudes parmi la population, malgré les assurances des autorités.
 
Pendant une entrevue avec la chaîne Radio-Canada à peine deux heures après sa sortie de prison, Homolka a dit
 
« Souvent je pleure. Je n'arrive pas à me pardonner. Je pense à ce que j'ai fait, puis je pense que je ne mérite pas d'être heureuse à cause de ça ».
 
Elle a dit aussi qu'elle voulait refaire sa vie au Québec et en français, parce qu'elle a été injustement traitée par les médias au Canada anglais.
 
En 2006, un film proposant une biographie romancée de sa vie sera diffusé sur les écrans nord-américains
 
sortie du pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines.
 
Son départ de prison s'est effectué dans la plus grande discrétion, au grand dam des médias qui faisaient le pied de grue devant les portes de l'établissement carcéral depuis quatre jours.
 
« Je ne veux pas être traquée. Je ne veux pas que le monde pense que je suis quelqu'un de dangereux qui va faire quelque chose à leurs enfants », a-t-elle dit pour expliquer sa décision d'accorder l'entrevue exclusive au Téléjournal/Le Point..(Radio-Canada).
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Karla Homolka est arrivée à Radio-Canada cachée au fond d'une fourgeonnette, sous des couvertures.
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Karla Homolka, qui avait été condamnée pour son rôle dans le viol et le meurtre de deux adolescentes ontariennes, a fini de purger sa peine de 12 ans de prison.
Dans cette entrevue d'une durée d'environ 20 minutes, elle raconte comment elle doit gérer le poids des remords. « Souvent je pleure. Je n'arrive pas à me pardonner. Je pense à ce que j'ai fait, puis je pense que je ne mérite pas d'être heureuse à cause de ça », dit celle qui pense ne jamais pouvoir être libre.

« Je vais toujours être dans une prison intérieure à cause de ce que j'ai fait. J'aimerais aller en arrière et refaire les choses, mais je ne peux pas. 
 
Estime-t-elle avoir payé sa dette envers la société?
 
C'est une question difficile...
 
Légalement, oui. Émotionnellement et socialement, non », répond Karla Homolka, qui était accompagnée de son avocate, Me Sylvie Bordelais.
 
La femme de 35 ans a préféré s'adresser au public en français plutôt qu'en anglais car elle compte s'établir au Québec, et estime avoir été injustement traitée par les médias au Canada anglais au moment de son procès. Elle a appris à parler français au cours de sa détention à la prison de Joliette.
 
Karla Leanne Teale, de son nouveau nom, a cependant refusé de répondre à certaines questions de la journaliste de Radio-Canada.

l'interroger sur sa relation en prison avec Jean-Paul Gerbet, un homme condamné pour le meurtre de sa petite amie. L'avocate de Karla Homolka a assuré sa cliente avait rompu toute communication avec le détenu il y a plus d'un mois.
 
Karla Homolka commence sa nouvelle vie avec l'appui de sa famille, notamment sa mère qui s'est déplacée à Montréal pour sa sortie de prison.
 
Radio-Canada n'a pas payé pour obtenir cette entrevue.
 
Karla Homolka n'a pas sollicité d'argent non plus.
 
Conditions de libération contestées
 
Mardi, les avocats de Karla Homolka sont retournés devant la Cour pour contester les conditions de libération qui lui ont été imposées.
 
En vertu de l'article 810 du Code criminel, Karla Homolka doit notamment se rapporter régulièrement à la police et l'informer de tous ses voyages, ne pas se rendre dans sa ville natale de St. Catharines, en Ontario, et ne pas avoir de contacts avec d'autres détenus.
Contre-interrogatoire à la fin de juillet
 
Lundi après-midi, la Cour a rejeté la demande d'injonction de sauvegarde déposée plus tôt dans la journée par les avocats de Karla Homolka.
 
Les avocats de Karla Homolka réclamaient en effet pour une deuxième fois que la cour interdise aux médias de révéler les détails de sa nouvelle vie. Celle-ci affirme être terrorisée à l'idée de réintégrer la société dans un contexte aussi tendu.
 
Mme Homolka sera contre-interrogée par les avocats des médias le 25 juillet, avant que la demande d'injonction ne soit entendue sur le fond, au début du mois de septembre.
 
Les dizaines de journalistes et de photographes qui l'attendaient aux portes de la prison de Sainte-Anne-des-Plaines depuis quatre jours jouissent donc pleinement du droit de couvrir et de diffuser l'événement sans contrainte.
 
La seule évocation de son nom suffit à faire ressurgir une série d'images toutes plus terribles les unes que les autres.
 
Qui est, en fait, cette jeune femme au sourire candide qu'on voit sur certaines photos d'archives?
 
Qui est-elle, celle qui figure sur ces photos de mariage complètement surréalistes lorsque replacées dans leur contexte?
 
 
Karla Homolka
Karla Homolka
 
 
Toutes ces questions, un grand nombre de Canadiens se les posent, alors que
Karla Homolka vient tout juste de retrouver sa liberté et que, derrière les sourires flamboyants d'Homolka et de son ancien mari, Paul Bernardo, se cache toujours un chapitre sanglant de l'histoire criminelle canadienne.
 
 
 
 
 
C'est au printemps 1993, lorsqu'elle apparaît dans un tribunal ontarien, que la jeune femme de 23 ans attire pour la première fois l'attention des médias.
 
Karla Homolka, profitant d'un accord avec un système de justice pressé de clore cette histoire sordide, est ainsi rapidement condamnée à 12 ans de réclusion pour homicide involontaire de deux adolescentes.
 
Elle refera surface, deux ans plus tard, à l'été 1995, alors qu'elle est appelée à témoigner contre Paul Bernardo. Celui-ci, déclaré délinquant dangereux par la Cour, est condamné à la prison à perpétuité pour les meurtres des deux adolescentes et de la soeur cadette de Karla Homolka, Tammy.
Des bandes vidéo incriminantes
Karla Homolka et Paul Bernardo
Karla Homolka et Paul Bernardo (archives)
Mais, entre-temps, entre le moment où Karla Homolka signe une entente controversée avec les autorités et la condamnation de Bernardo, un nouvel élément fait surface.
En effet, des bandes vidéo sont retrouvées dans la maison du couple et tendent à prouver une implication beaucoup plus grande de Karla Homolka dans les événements.
Sur ces bandes, initialement cachées aux autorités par l'avocat de Paul Bernardo, on peut voir le couple Homolka-Bernardo droguer, violer et torturer longuement des jeunes filles.
On peut surtout constater que Karla Homolka jouait un rôle actif dans tout ceci et qu'elle n'était peut-être pas la victime qu'elle disait être.
La divulgation de ces bandes vidéo qui ont servi à sceller le sort de Paul Bernardo a aussi amené certaines personnes à se questionner sur la valeur et l'importance même du témoignage de Karla Homolka. Avec de telles preuves, la Couronne avait-elle vraiment besoin du témoignage de Karla Homolka? Avait-elle besoin de signer, avec elle, une promesse de clémence qui, aujourd'hui, soulève encore le débat? Et, finalement, la Couronne aurait-elle dû se servir des bandes vidéo pour revoir entièrement le procès de Karla Homolka?
Une figure atypique dans le monde carcéral
Douze ans après avoir été incarcérée, la plus célèbre criminelle au pays s'impose toujours comme une figure atypique de l'histoire carcérale.
Au Canada, lorsqu'une personne a purgé l'intégralité de sa peine, elle est remise en liberté avec tous les droits reconnus aux autres citoyens. Il n'y a que 5 % de détenus qui, comme Karla Homolka, purgent la totalité de leur peine, sans même avoir été remis en liberté partielle lorsqu'ils sont admissibles. Et pour une femme, c'est encore plus rare...
Si c'est si rare, c'est que les autorités estiment qu'il est généralement préférable de remettre un détenu en liberté avant terme et, ainsi, d'être en mesure de lui imposer de strictes conditions de réinsertion.
À moins, toutefois, que l'on n'invoque l'article 810.2 du Code criminel comme l'ont fait, avec succès, les procureurs du Québec et de l'Ontario. Cette démarche exceptionnelle prévoit l'imposition de strictes conditions de remise en liberté, et ce, même si la peine à été purgée jusqu'au bout. La plupart du temps, cet article est invoqué dans des cas relatifs aux criminels sexuels violents.
En Cour du Québec, les autorités ontariennes et québécoises ont plaidé avec succès, en juin 2005, que la détenue représenterait toujours un risque après sa remise en liberté, le même risque, en fait, qu'elle représentait alors qu'on lui refusait une quatrième requête en libération conditionnelle, en décembre dernier.
Une liberté surveillée
Karla Homolka (archives)
Le juge Jean R. Beaulieu a tranché en leur faveur, imposant à Karla Homolka une dizaine de conditions qu'elle devra respecter à sa sortie de prison.
Elle a ainsi dû fournir un échantillon d'ADN avant de quitter le pénitencier. Elle devra également suivre une thérapie et faire preuve de bonne conduite.
Il faudra qu'elle se soumette à un contrôle policier: elle devra communiquer ses coordonnées, tout comme le nom de la personne avec qui elle habitera, se rapporter aux policiers le premier vendredi de chaque mois, les aviser à l'avance d'un changement d'adresse et de tout déplacement de plus de 48 heures.
La cour lui impose en outre de nombreuses interdictions. Elle ne devra ni communiquer avec son ex-mari Paul Bernardo-Teale ni avec les familles des victimes. Elle ne pourra pas fréquenter quelqu'un ayant un casier judiciaire pour crimes violents (sauf en thérapie ou avec l'accord de sa thérapeute). Elle ne devra pas consommer de drogue ou de stupéfiants, sauf sous prescription.
Elle ne devra pas non plus occuper un emploi ou être bénévole dans un lieu où elle pourrait avoir accès à des benzodiazépines, des barbituriques ou des opiacés, ni dans un endroit où elle aurait un lien de confiance ou serait en situation d'autorité sur des personnes de moins de 16 ans.
 
Karla Homolka est passible d'emprisonnement si elle ne respecte pas les conditions prescrites par le tribunal.
 
Ces restrictions rassureront peut-être une population qui s'opposait massivement à sa remise en liberté.
 
Mais suffiront-elles à venir à bout du syndrome
 
 « pas dans ma cour »
 
autant en Ontario, d'où elle est originaire, qu'au Québec, où elle s'est installée?

 
 
 
Retour sur les événements
De mai à juillet 1987 : Au moins trois jeunes femmes de Scarborough, en banlieue de Toronto, en Ontario, sont violées par Paul Bernardo, surnommé le « violeur de Scarborough ».
 
Octobre 1987 : Karla Homolka, âgée de 17 ans, fait la connaissance de Paul Bernardo dans un restaurant de Scarborough.
 
De l'automne 1987 à décembre 1990, Paul Bernardo fréquente Karla Homolka tout en poursuivant ses viols. Il aura, en novembre 1990, alors qu'il est interrogé pour la première fois par la police en raison de sa ressemblance avec des portraits-robots du violeur de Scarborough, violé au moins 11 femmes.
 
Veille de Noël 1990 : Tammy Homolka, la soeur cadette de Karla, est droguée par cette dernière. Karla Homolka et Paul Bernardo vont ensuite violer l'adolescente de 16 ans. Tammy décédera dans la soirée après s'être étouffée dans son vomi.
 
Juin 1991 : Paul Bernardo enlève Leslie Mahaffy, 14 ans, devant la résidence des parents de celle-ci, à Burlington, en Ontario. Leslie Mahaffy sera violée, torturée et assassinée après deux jours dans le domicile du couple Bernardo-Homolka.
 
Juin 1991 : Quelques jours plus tard, Paul Bernardo et Karla Homolka se marient.
 
Avril 1992 : Pendant trois jours, la jeune Kristen French, 15 ans, sera, elle aussi, violée et torturée par le couple avant d'être assassinée. Son corps sera retrouvé à moins d'un demi-kilomètre du cimetière où est enterrée Leslie Mahaffy.
 
Janvier 1993 : Paul Bernardo est arrêté et accusé de coups et blessures sur Karla Homolka. Celle-ci a été violemment blessée par son époux.
 
Février 1993 : Bernardo est formellement accusé d'être le violeur de Scarborough.
 
Mai 1993 : Karla Homolka signe une entente avec les autorités en vertu de laquelle elle s'engage à dénoncer Paul Bernardo. Elle obtiendra pour cela une peine plus clémente.
 
6 juillet 1993 : Karla Homolka est reconnue coupable d'homicides involontaires pour les meurtres de Leslie Mahaffy et de Kristen French. Elle est condamnée à 12 ans de réclusion.
 
Septembre 1994 : Les bandes vidéo montrant Paul Bernardo et Karla Homolka torturant et violant des jeunes filles sont finalement remises aux autorités.
 
Juin 1995 : Karla Homolka témoigne contre son ex-mari. Paul Bernardo sera condamné à perpétuité pour les meurtres de Leslie Mahaffy, de Kristen French et de Tammy Homolka.
 
Juin 1997 : Karla Homolka est transférée à la nouvelle prison fédérale de Joliette, au Québec.
 
Juin 2005 : La Cour du Québec entoure sa libération prochaine d'une longue liste de conditions.
 
4 juillet 2005 : Karla Homolka quitte la prison de Sainte-Anne-des-Plaines, au nord de Montréal.
 
Tout un changement de nom...
Karla Homolka et son conjoint de l'époque, Paul Bernardo, ont officiellement changé de nom au début des années 1990. Ainsi, ils ont opté pour le nom de Teale, inspiré d'un personnage de film nommé Martin Thiel et joué par Kevin Bacon. Dans « Criminal Law », un film de 1989, Martin Thiel est un meurtrier en série qui réussit à tromper tout le monde sur son passé, incluant son propre avocat, et qui est remis en liberté...
 
Léopold Dion, dit le « Monstre de Pont-Rouge » (Québec)
 
Léopold Dion (1921 - 1972) est un criminel sexuel et un tueur en série qui a sévi au Québec dans les années 1960.
 
Il fut surnommé « le Monstre de Pont-Rouge ».
 
Il a abusé sexuellement de 21 garçons. Parmi ceux-ci, il en a tué quatre. Il amadouait ses victimes en se faisant passer pour un photographe.
Sa première victime d'homicide fut Guy Luckenuck, un enfant de 12 ans, que Dion amadoua en prenant une série de clichés avec un vieil appareil photo sans pellicule, avant de prétendre vouloir continuer dans un autre décor. Dion étrangla alors Luckenuck, avant de l'enterrer.
Le 5 mai 1963, Dion croise sur son chemin Alain Carrier, huit ans, et Michel Morel, dix ans. Il réitère son stratagème et les emmène dans sa voiture en direction d'un bâtiment délabré à Saint-Raymond-de-Portneuf. À Alain, il fait mine de jouer au prisonnier pour l’attacher dans le chalet. Une fois le plus jeune des deux maîtrisé, Dion s’occupe alors de Michel qu’il amène à l’extérieur. Il demande à l’enfant de se dévêtir et l'étrangle avec un garrot, avant de revenir au chalet et d'étouffer le second enfant.
Le 26 mai 1963, il fait la rencontre de Pierre Marquis. L’enfant de 13 ans se laisse lui aussi tromper par les promesses du prétendu photographe. Ils se retrouvent à deux pas d’une dune, la même qui sert de tombe à Guy Luckenuck depuis un peu plus d’un mois. Encore une fois, Dion demande à sa victime de poser nue. L'enfant accepte, mais lorsque Dion tente de l'agresser, il se débat avant de céder et de se faire étrangler.
Dion, qui jouissait alors d’une libération conditionnelle pour avoir violé une enseignante plusieurs années auparavant, est arrêté par des policiers le lendemain de son dernier meurtre. C’est la description que donne de lui un autre garçon qu’il a abordé, mais qui n’a pas donné suite à ses avances, qui a permis de lui mettre la main au collet. Emprisonné, Dion a mis un mois avant d'avouer, avec force détails, ses crimes aux enquêteurs.
Défendu par le criminaliste Guy Bertrand, Dion n’a finalement été accusé que d’un seul meurtre, celui de Pierre Marquis, faute de preuves pour les autres. Le 10 avril 1964, le juge Gérard Lacroix le condamne à être pendu.
Sa peine de mort sera commuée en prison à vie sur intervention du premier ministre du Québec d'alors, Jean Lesage. Le 17 novembre 1972, il est poignardé à mort par un codétenu nommé Normand « Lawrence d'Arabie » Champagne
 
Clifford Olson (a assassiné de nombreux jeunes enfants en Colombie-Britannique)
 
Clifford Olson
 
 
 
 
De 1980 à 1982, il tue onze enfants, violant, étouffant ou massacrant les victimes. Il enregistrait ses meurtres et les envoyait dans le répondeur téléphonique des familles des victimes.
Depuis 1982, il est emprisonné à la prison de Sainte-Anne-des-Plaines au Québec, où il purge onze peines à vie. En 2006, il fait une demande de remise en liberté, qui est rejetée.
Il écrit souvent aux familles pour leur donner des détails sordides. Il écrit à des gens occupant des poste prestigieux, tels des PDG ou le premier ministre du Canada.
 
Un des pires criminels de l'histoire canadienne - Clifford Olson restera en prison
 
-Sainte-Anne-des-Plaines-Le tueur en série Clifford Olson, l'un des pires criminels de l'histoire canadienne, demeurera derrière les barreaux.
 
Olson a comparu hier devant la Commission nationale des libérations conditionnelles au pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines, au nord de Montréal. Des observateurs assistant à l'audience par le biais de la télévision en circuit fermé ont pu entendre les pleurs des proches des victimes venus présenter des déclarations sur les répercussions sur les victimes.

«Je ne crois pas que vous devriez vivre un seul jour à l'extérieur des murs de la prison», a déclaré à l'adresse d'Olson une femme dont la soeur de 13 ans a été tuée.

Trois proches des familles des victimes ont présenté en personne une déclaration sur l'impact des meurtres, tandis que deux autres ont soumis une déclaration enregistrée.

En 1982, le détenu aujourd'hui âgé de 66 ans avait admis les meurtres, en Colombie-Britannique, de huit filles et trois garçons âgés de 9 à 18 ans. Il a purgé 25 ans de détention, ce qui l'a rendu admissible à une libération conditionnelle.

Hier, les trois membres de la Commission nationale des libérations conditionnelles ont décrit Olson, en sa présence, comme un meurtrier en série sadique, un psychopathe et un maniaque sexuel. Il ne leur a fallu qu'environ une demi-heure pour lui refuser la libération conditionnelle. Ils ont exprimé leur accord avec le constat des services correctionnels selon lequel Olson n'est pas du tout réhabilité et tuera encore certainement s'il est relâché.

Citant les recommandations du personnel des services correctionnels, Jacques Letendre, l'un des membres de la commission, a affirmé que le risque posé par Olson n'a en rien diminué en 25 ans.

Olson est apparu échevelé et délirant, divaguant sur les supposées informations qu'il détiendrait sur les attentats terroristes du 11-Septembre. Il a affirmé que la commission n'avait aucune juridiction sur lui, et annoncé qu'il quittait le pays.

Les membres de la Commission des libérations ont appris qu'Olson avait refusé de se soumettre à une évaluation psychiatrique en prévision de l'audience. «Il continue de ne manifester ni remords ni empathie pour les victimes», a affirmé l'agente de libération conditionnelle Nancy Beaudoin.

En principe, Olson a maintenant droit à une audience de libération conditionnelle tous les deux ans, mais des membres des familles de ses victimes disent qu'ils se battront pour que le gouvernement fédéral modifie la loi. Le ministre de la Justice, Vic Toews, a déjà fait savoir que son gouvernement étudierait la possibilité d'apporter de tels changements cet automne.
 
 
 
 
 
Robert Pickton
 
le plus grand tueur en série de l'histoire canadienne, a surtout assassiné des prostitués
 
 
Robert Pickton (1950 - ) est accusé d'être un tueur en série canadien.
Il aurait tué sur sa ferme d'élevage de cochons 27 personnes pendant la période s'étalant de 1995 à 2002.
Il est aussi accusé d'avoir joué un rôle dans la disparition d'une soixantaine de femmes, principalement des prostituées, d'un quartier défavorisé de Vancouver en Colombie-Britannique.
En janvier 2006 son instruction a déjà couté plus de 70 millions de dollars et l'on prévoit qu'il atteindra 120 à la fin du procès.
Le 30 janvier 2006, il plaida non coupable à tous les chefs d'accusation sauf pour un... où il ne répondit rien. Le juge, comme le prévoit la Loi, enregistra alors un plaidoyer de non culpabilité pour celui-ci également. Son procès devant un jury à partir de 2007 va probablement fracasser plusieurs records.
 
 
 
MEURTRES EN SÉRIE À VANCOUVER
 
En 45 secondes, Sarah deVries,
une prostituée de Vancouver disparaît mystérieusement.
Elle n'a jamais été revue depuis,
tout comme plusieurs autres prostituées.
Refusant de croire à la thèse du tueur en série,
 
la police
a d'abord fermé les yeux. Pendant ce temps,
la liste des disparues s'est allongée
atteignant une bonne soixantaine de prostituées.
Devant l'ampleur des événements, vingt ans plus tard,
la GRC et la police de Vancouver
ont joint leurs forces et ont accepté de reconsidérer la
première thèse. Ce qu'ilsont découvert jusqu'à présent
pourrait bien être la pire histoire d'horreur du Canada.
Ils ont procédéà l'arrestation d'un éleveur porcin,
Robert Pickton,
qu'ils accusent du meurtre d'une quinzaine de ces
disparues dont l'ADN a été retrouvée sur la ferme.
es autorités auraient-elles enfin mis la main sur le
plus grand tueur en série de l'histoire canadienne?
Sarah deVries a grandi dans une famille aisée,
mais sa vie n'a pas été facile.
Adoptée et de race noire,
Sarah a connu une enfance tourmentée
dans un quartier blanc de Vancouver.
Victime de racisme et d'humiliation, elle quitte
l'école dès l'adolescence et s'installe au centre-ville.
En l'espace de quelques années, elle descend aux portes de l'enfer.
Sarah se retrouve dans le pire quartier de Vancouver,
le Downtown Eastside,
où languissent des milliers de toxicomanes
dans la pauvreté la plus abjecte.
Elle n'échappera pas à cette vie
qui l'entoure et deviendra à son tour prostituée
et dépendante de l'héroïne et de la cocaïne.
 
Le 14 avril 1998 à 4h30 du matin,
Sarah se rend au coin des rues Princess et Hastings
avec Sylvia, une autre prostituée.
Sylvia monte à bord d'une voiture se dirigeant vers l'est.
Elle ne fait que le tour du pâté de maisons et,
45 secondes plus tard, Sarah était disparue.
 
Après une semaine sans nouvelles,
Wayne Leng, un ami de Sarah,
alerte sa sœur Maggie deVries.
Elle compose aussitôt le 9-1-1 pour signaler la disparition.
 
 « Je savais qu'il était arrivé quelque chose.
Je n'imaginais pas qu'elle était
 morte mais je savais que c'était sérieux
parce que ça n'arrivait jamais.»
 
Devant le peu d'empressement des policiers,
les proches de Sarah lancent leurs recherches.
En posant des affiches d'un bout à l'autre de la ville
ils ont la surprise de découvrir que
de nombreuses autres prostituées sont portées disparues.
C'est à ce moment que la thèse d'un meurtrier en série
s'installe sur toutes les lèvres.
Seules les autorités policières ne s'intéressent pas à
cette piste,
jugeant que le style de vie de ces femmes faisait en sorte
qu'elles avaient peut-être tout simplement déménagé.
 
Un an plus tard, le 28 avril 1999, Maggie deVries revient à la charge
et se rend à la réunion de la Commission de police de Vancouver
pour leur demander d'admettre la thèse du tueur en série.
La proposition est rejetée.
Mais si les autorités policières réfutent la thèse,
à l'intérieur du service de police, le son de
cloche est différent...
En septembre 1998, Kim Rossmo propose la création d'un comité
pour vérifier l'hypothèse du tueur en série.
Il rédige même un communiqué pour en informer la population
mais des guerres intestines font alors rage au sein de la police.
Ce qui aura comme conséquence que le communiqué
ne sera jamais émis et le comité sera démantelé
après sa première réunion.
 
En 1999, Maggie deVries fait la même demande.
Sa requête est rejetée,
mais la Commission accepte d'octroyer
une récompense de 100 000 dollars.
 

Publié dans yahp

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